Team building - cas pratique 2 : des services internes qui se compliquent la vie.
La logistique, fonction importante qui impacte les marges financières, collabore avec les commerciaux, stimulateurs de marché. Le team building, dans ce cas rendu anonyme, est appliqué aux constats de conflits récurrents, aux performances faibles, aux constats des impacts sur l’efficacité et la productivité.
Le client nous sollicite pour un team building, conscient que l’efficacité faible de la collaboration actuelle péjore les performances de manière significative. Outre les résultats financiers, des comportements de tensions et la difficulté à régler avec efficacité les problèmes sont constatés. Si la performance est attendue, c’est qu’elle contribue à relever les défis de délais, de gestion des volumes et des commandes spéciales, pour les deux services. La productivité, elle, nécessite plus de vigilance sur les toxiques quotidiens inutiles, comme les conflits, l’énergie nécessaire à les résoudre de manière durable et à ne pas reproduire les mêmes erreurs de manière récurrente.
Comme souvent, le plus petit dénominateur commun des difficultés à performer ou à l’efficacité entre services est la communication saine entre eux. Le team building permet de clarifier les préférences comportementales individuelles et celles d’un groupe ou d’une organisation.
Lors du projet team building réalisé, clarifier le profil de l’équipe logistique (INTJ pour les connaisseurs MBTI) a permis de mettre en évidence comment cette équipe assure des performances, de l’efficacité et de la productivité. Deux préférences fortes en termes de clarté : le T (pensée rationnelle) et le J (influence l’environnement pour arriver à ses fins). Pour ce qui est de la stratégie d’efficacité de l’équipe commerciale (ENTP), retenons les deux préférences fortes de productivité interne au service commercial : le T (pensée rationnelle) et le P (s’adapte aux situations).
Ce qui péjore la productivité, l’efficacité et performance des deux services : leurs difficultés à collaborer constructivement. En effet, chaque équipe (T) repose ses analyses sur des facteurs objectifs, certes, mais dissonants par rapport à la finalité : la productivité de l’entreprise. Rendus conscients sur leur point commun, la pensée rationnelle, les équipes ont d’abord partagé leurs processus opérationnels (démarche rationnelle). Rendus conscients des contraintes objectives de chaque service, les deux équipes ont été invitées à convenir d’une finalité commune pour être efficaces. L’équipe logistique a démontré sa facilité à planifier rapidement des activités (J) pendant que l’équipe commerciale, elle, s’est donnée quelques étapes intermédiaires de contrôles communs au plan de la logistique. Les deux équipes ont été efficaces, à leur manière, mais cette fois, au service du collectif. La valeur ajoutée de ce team building, outre de comprendre que des préférences identiques n’aboutissent pas forcément à une entente cordiale, a également permis aux leaders (des services) d’ajouter à leur management plus de Sens pour favoriser une meilleure orientation des activités, des choix et des solutions. Force a été de constater que, sans changer les individus, les attitudes et les modes opératoires ont permis de dégager des performances et de l’efficacité à court terme. La productivité, elle, a été concrète une fois quelques processus internes revisités, grâce à un suivi post team building.