Le management anti-burnout, pour reparler des performances durables.
L'épuisement, notion de plus en plus observée sur le marché, fait de plus en plus de ravages. Jusqu'où irons-nous avant d'inverser cette tendance ? Je décide que le cas n'est pas désespéré et choisi d'agir.
En cause, les toxiques quotidiens inutiles.
D’où viennent-ils ? Face aux enjeux nécessaires de concurrence, d'accélération des changements et des flux d'informations, nous accumulons des convictions, des compétences, des comportements, des processus pour gérer ou anticiper des problèmes. Avec le temps, force est de constater que tout s'accumule. Quoi faire : je propose avant tout le déploiement d'une nouvelle approche. De vérifier comment il est possible de soulager l'entreprise des habitudes ou rituels aujourd'hui inutiles. L'analogie avec un « nettoyage du disque dur » d'ordinateur me parait représentative. Comme le disque dur, l'entreprise, une fois libérée, va non seulement mieux fonctionner, mais mieux intégrer une future approche complémentaire comme le « management anti-burnout ».
Une réponse possible, le management anti-burnout, mieux agir sur trois facteurs.
Les conflits de perception sont une des sources de gaspillage d'énergie et contribuent directement à l'épuisement progressif. Le genre humain étant ce qu'il est, une réalité sera perçue par chacun d'entre nous à notre manière. La clarification de l'idée est donc vitale pour réduire les divergences de compréhension. Mieux agir, trois dimensions pour parler d'une action. Le Sens (Valeurs et impacts attendus). Le résultat avec des critères d'objectifs compatibles avec les comportements fondamentaux humains. Et le PAS (Plan d'Action Simplifié) pour faciliter la mémorisation.
Des activités trop réglementées et une focalisation sur les résultats génèrent un sentiment de soumission, d'enfermement, de non-droit à l'erreur. L'exemple classique des exigences de “controlling” à l'extrême démontre l'émergence de stratégies comme rétention d'informations, évitement de problèmes, déresponsabilisation, présentéisme, justification tardive, absence d'anticipation.
Mieux agir : laisser de l'espace aux risques et aux efforts. De manière plus concrète, des définitions de fonctions simples qui garantissent la sécurité, le développement et la durabilité de l'organisation vont laisser chaque individu personnaliser cette fonction. C'est par ses propres expertises et ses talents qu'il va s'approprier la fonction et permettre l'émergence de meilleures pratiques multiples, prémices au mode collaboratif.
Facile à dire, courageux à faire.
Nous n'aimons pas les changements. Je suis curieux d'observer quels seuils de souffrances, nous décidons de subir avant de commencer les changements de fond. Plus de transparence, moins de chiffres, plus d'intuitions et de Sens, peut-être des opportunités à saisir par les plus curieux d'agir ?