Entretiens de fin d’année : outil de (dé)motivation ?

Les effets des entretiens de fin d’année se ressentent parfois longtemps. Tant mieux s’il s’agit d’effets positifs.

Raison d’être d’un entretien de fin d’année.

Les rituels d’entretiens de fin d’année ont occupé bon nombre de personnes. L’utilisation du mot « rituel » peut surprendre, prenons-le au sens propre du terme, soit « manière d’agir propre à qqn ou à un groupe social et revêtant un caractère invariable… » (déf.- Petit Larousse 1999). L’entretien de fin d’année est notamment, en entreprise, un de ces rituels.

Dans notre société, l’importance du rituel s’explique par le besoin de points de références. L’appartenance au groupe, la contribution à la vie du groupe, sont entre autres des éléments importants pour l’individu. Si l’entretien de fin d’année est un rituel de cet ordre, il doit donc assumer cette responsabilité. Nous pouvons tous chiffrer l’ordre de grandeur des heures nécessaires à cette tâche. Les ressources humaines, le management, les collaborateurs, l’administration, sont tous impactés par cet entretien. Là encore, nous redirons l’importance de s’assurer que les investissements de tous ces acteurs seront bien utiles à l’entreprise.

Se pose alors la question : de quoi a besoin l’entreprise au travers de cet entretien de fin d’année ?

Les risques et opportunités d’un entretien bien mené.

Les risques et opportunités reposent sur la répartition des pouvoirs lors de ces entretiens. Le pouvoir s’appuie sur plusieurs critères possibles : la compétence, l’information, la répartition des responsabilités, l’objectivité des jugements. Selon la distribution de ces critères entre les parties en présence, les choses se passent plus ou moins bien.

La notion de répartition des pouvoirs nous parait indispensable. Répartir les pouvoirs ne signifie pas un partage absolu de tous les facteurs. La décision finale de l’évaluation peut appartenir au management, à la condition que, par contre, les responsabilités de construction de l’évaluation soient partagées. Les autres dimensions qui doivent être partagées, selon nous, sont les informations, les critères d’évaluation et les enjeux.

Laisser un maximum de place à la cohérence, à la transparence et aux logiques d’évaluation permettra de mieux équilibrer l’aspect subjectif de toute démarche d’évaluation. En effet, même si des efforts importants sont faits dans ce sens, le mode perceptuel de l’humain rendra de facto tout accord d’évaluation délicat. Cette fragilité peut être bien gérée si la confiance est établie entre les parties.

La confiance se construit et n’est pas due d’office, que ce soit vis-à-vis du manager ou du collaborateur. Des compétences relationnelles et de communication sont requises. Communiquer « juste » prend beaucoup moins de temps que de commettre des erreurs d’informations par méconnaissances ou incompétences. Nous observons malheureusement encore trop de ces dérives.

Lorsqu’une organisation constate les limites de sa manière de gérer ces entretiens de fin d’année, il lui faut beaucoup de courage, d’abstraction et de volonté managériale pour ajuster les manières de faire. La plus grande difficulté à surmonter est d’éviter de passer d’une solution « toute faite » à une autre. Notre marché requiert de l’innovation, de sortir des schémas qui ont montré leurs limites. Il est rassurant de se rabattre sur du connu, mais parfois, la créativité est une étape vers la transformation stratégique des Savoir-faire.

Les stratégies de défenses

Nous avons déjà souvent remplacé avec bonheur le mot « résistance » par défense. Ainsi, les mécanismes de résistance deviennent des mécanismes de défenses. Nous jouons sur les mots, direz-vous ? Les mécanismes de défenses mettent en évidence que nous avons bien affaire à une action qui touche à un acquis ou un repère de l’individu. Pour le management en particulier, il est probablement plus constructif d’être sensible à « ce à quoi tient l’individu qu’il craint de perdre » plutôt que de lui coller un profil de « résistance » (… qui empêche de…).

Lorsque nous parlions de créativité plus haut, il s’agit de poser ce à quoi nous tenons fondamentalement par rapport à une démarche. Pour l’entreprise, il s’agit de déterminer ce à quoi elle tient, qui sera correctement soutenu par des entretiens de fin d’année pertinents. Une fois ces besoins clarifiés, même dans l’idéal, la définition des processus, de la forme, de la communication et de l’opérationnalisation des entretiens de fin d’années deviennent générateurs de profits multiples.

Aboutir à une bonne compréhension des impacts attendus des entretiens de fin d’année permet de communiquer efficacement afin de démontrer quelles défenses deviennent obsolètes. Dans les stratégies de défenses représentatives des failles des entretiens de fin d’années peu efficaces : les justifications des raisons d’échecs, la faible capacité à proposer des solutions, les aspects plus politiques que rationnels, la faible position de la hiérarchie, le déploiement « en arrosoir » des processus avec des propos de type « … on n’y peut rien, c’est la règle… ce n’est pas moi qui en décide… », la faible implication des acteurs, le niveau de motivations des acteurs une fois la démarche réalisées, etc. Tout ceci a un coût important qui peut s’exprimer en rotation excessive du personnel, en maladie, en erreurs, en non-décisions, en faible engagement des individus frustrés, des stratégies de divisions.

Que retirer d’un entretien de fin d’année ?

Plusieurs pistes pour répondre à cette question. Ces pistes ne sont pas exhaustives et seront à chaque fois clarifiées par chaque entreprise, service ou groupe concerné.

La première est celle des performances. La performance durable n’est pas seulement le résultat, mais la manière dont le résultat est généré. Un entretien de fin d’année devrait récompenser équitablement non seulement les résultats obtenus, mais également les stratégies individuelles mises en œuvre. Exemples : il ne suffit pas d’atteindre quantitativement un résultat, mais de s’assurer de la qualité de celui-ci. La manière dont l’individu s’engage et gère les risques spécifiques à ces activités est également un facteur majeur de performance. Assurer la sécurité de ses tâches également. Le trio résultat-anticipation-sécurité est bien une richesse d’entreprise que possède potentiellement chaque collaborateur.

Deuxième piste possible, la visibilité pour le collaborateur sur les conditions de son avenir dans l’organisation. Être capable de se positionner comme individu dans une organisation dans le futur fait partie des besoins fondamentaux. Ce sera l’occasion de clarifier à quelles conditions (formations, compétences, expériences, attitudes, comportements) quelle sorte d’avenir est possible. Des liens avec les motivations de l’individu et sa réalisation personnelle pourront être productifs.

Troisième piste possible, montrer la contribution de l’individu aux stratégies et résultats de l’entreprise. Il est très rassurant pour un individu de comprendre à quoi sert son engagement, même pour la partie d’individus qui abordent le travail comme partie purement « alimentaire » de leur vie. Il n’empêche que plus un individu comprend à quoi il sert, plus il passe d’heures à donner du sens à ce qu’il fait.

Dernière piste pour le management : évaluer en quoi l’équilibre entre les types de management élémentaires (management par le Sens, par Objectifs et par Instructions) est adéquat. Disposer d’une vue d’ensemble des compétences et des stratégies de performance de l’équipe qu’il conduit.

Conditions Générales de Vente (CGV)

Les présentes Conditions Générales de Vente (CGV) définissent les droits et obligations de M. Alain Mounir et de ses clients dans le cadre de la fourniture d’un package clé en main comprenant divers documents. En passant commande, le client accepte sans réserve les présentes CGV.

1. Objet des CGV

Les présentes CGV ont pour objet de définir les modalités de vente et de prestation de services fournis par M. Alain Mounir (ci-après « Mounir ») à ses clients, notamment la fourniture d’un package clé en main comprenant les documents suivants :

  • Un avenant à insérer dans les contrats de travail des employés
  • Un avenant à insérer dans le règlement d’entreprise
  • Un contrat de médiateur externe professionnel (Alain Mounir), à n’activer qu’en cas de besoin
  • Un dossier de conseil sur la gestion des conflits

2. Commande et acceptation

Toute commande du package clé en main doit être passée par écrit (courrier électronique ou autre support écrit convenu). La commande est considérée comme acceptée dès confirmation écrite par Mounir. En validant la commande, le client accepte sans réserve les présentes CGV.

3. Modalités de paiement

  • Le prix du package clé en main est celui en vigueur au moment de la commande, tel que communiqué par Mounir.
  • Paiement anticipé : Le client s’engage à payer 100% du montant total du package au moment de la commande.
  • Le paiement doit être effectué par virement bancaire sur le compte indiqué par Mounir, ou tout autre moyen convenu par les parties.
  • Mounir ne commencera la prestation qu’à réception du paiement complet.

4. Livraison du package

  • Après confirmation de la commande et réception du paiement complet, Mounir s’engage à fournir le package clé en main dans un délai maximum de 10 jours ouvrables.
  • La livraison se fera par voie électronique à l’adresse fournie par le client, sauf accord spécifique entre les parties.

5. Propriété intellectuelle et interdiction de copie

  • Les documents composant le package (avenants, contrat de médiateur, dossier conseil) sont des créations protégées par le droit de la propriété intellectuelle.
  • Le client n’a pas le droit de copier, reproduire, modifier ou distribuer ces documents en dehors de leur utilisation spécifique dans le cadre de son entreprise, telle que définie dans la prestation.
  • Toute reproduction ou utilisation non autorisée des documents en dehors du cadre contractuel constitue une violation des droits de Mounir et expose le client à des sanctions.

6. Pénalité conventionnelle

En cas de non-respect des dispositions relatives à la protection des documents fournis, notamment la reproduction ou l’utilisation non autorisée, le client sera redevable d’une pénalité conventionnelle d’un montant forfaitaire de 5’000 CHF par infraction constatée.

Cette pénalité est due sans préjudice des éventuels dommages et intérêts supplémentaires que Mounir pourrait réclamer pour le préjudice subi.

7. Exécution du contrat de médiation

  • Le contrat de médiateur externe fourni dans le package est à activer uniquement en cas de besoin par le client, notamment en cas de survenance d’un conflit interne nécessitant une médiation.
  • En activant ce contrat, le client s’engage à collaborer avec Mounir dans le cadre de la médiation, selon les conditions tarifaires définies dans le contrat de médiation séparé qui sera fourni lors de l’activation.

8. Responsabilité

Mounir s’engage à fournir des documents conformes aux exigences légales et adaptés aux besoins des clients. Toutefois, il ne peut être tenu responsable des conséquences d’une mauvaise utilisation ou d’une intégration incorrecte des documents fournis.

La responsabilité de Mounir est limitée au montant du package commandé et payé par le client.

9. Force majeure

Mounir ne saurait être tenu responsable des retards ou de l’inexécution de la prestation en cas de force majeure, telle que définie par la législation suisse.

10. Droit applicable et juridiction compétente

Les présentes CGV sont régies par le droit suisse. En cas de litige relatif à l’interprétation ou à l’exécution des présentes CGV, les parties s’engagent à rechercher une solution amiable. À défaut d’accord, les tribunaux du canton de [ville], Suisse, seront seuls compétents.

11. Dispositions finales

  • Si l’une des dispositions des présentes CGV devait être déclarée nulle ou inapplicable, les autres dispositions resteront en vigueur.
  • Toute modification des présentes CGV doit être faite par écrit et signée par les deux parties.
 

Alain Mounir
Chemin de Fontanetta 8 – 3971 Ollon (VS)
mentor@alain-mounir.ch
22 octobre 2024